12 octobre 2008
Le test
Après une longue période d’abstinence vis-à -vis de l’aquarelle (la dernière doit remonter à juillet), j’ai senti que c’était le moment de faire un test.
Tester si avec le temps et la non-pratique, les mauvaises habitudes, a priori et autres blocages se sont affaibli voire ont totalement disparu. Lavage de cerveau.
Le résultat est mitigé mais encourageant tout de même.
Le sujet n’a rien de passionnant, je me suis vaguement inspirée d’une aquarelle de démonstration tirée d’un livre sur la forêt. J’avais juste envie de jouer avec les couleurs de l’automne.
– Pas de mélanges savants : j’ai pioché dans mes nombreuses teintes, laissant l’eau faire le mélange toute seule. Le résultat est assez séduisant. Au diable la théorie des couleurs, les trois primaires ! J’ai juste choisi les couleurs qui me plaisaient et qui me semblaient bien se marier.
– Le pinceau : j’ai toujours du mal à l’employer autrement que comme un crayon. Il faut dire que peu ou prou, un pinceau, une fois mouillé, c’est pointu alors la tentation est grande. Je crois que j’ai eu le tort de travailler assise, j’aurais du me mettre debout pour travailler avec mon bras et mon épaule, et pas uniquement mon poignet. Question de format aussi. 20*20, ça me semble petit désormais.
Les touches sont encore trop timides et trop marquées. Je travaille par petites zones au lieu de cerner grossièrement les formes. C’est sans doute là que j’ai le plus de progrès à faire.
– Attendre que ça sèche : ça commence à venir, je me suis trouvée d’autres occupations en attendant.
– Reprendre plus tard : là aussi ça commence à venir. J’ai arrêté en fin de soirée et j’ai repris tranquillement ce matin, avec les idées plus claires.
– Mixer avec d’autres médiums : c’est encore timide et vous ne le voyez pas à l’écran, mais j’ai affiné certains détails aux crayons de couleur. C’est exactement comme cela que j’ai envie de travailler : les grandes masses (essentielles) à l’aquarelle et les finitions aux crayons, pastels, encre, etc … selon le sujet et l’envie.
– Se détâcher du médium : je me suis concentrée sur mon sujet et pas sur le fait que j’étais en train d’utiliser de l’aquarelle. Je n’y suis pas totalement arrivée, mais, mais, mais, ça vient timidement. Je pense que ce sera d’autant plus facile que le sujet sera choisi et non subi.
Le petit cadeau Bonux : un animal imaginaire, que j’ai baptisé le médular. Il a occupé mon esprit insomniaque un bon moment et pour une fois, j’ai entreprise de le matérialiser.