20 octobre 2008
je crois que je viens de comprendre un truc …
La joueuse de luth, il y a quelques jours …. je n’arrive pas à tourner la page de ce dessin. Je n’arrive pas à m’en détacher.
Ce dessin me réconforte, m’apaise. Je me suis demandée pourquoi.
Et je me suis aussi demandée s’il fallait continuer ces copies de dessins anciens. L’intérêt pédagogique est dépassé. Alors pourquoi continuer ? Je me sens « obligée » de continuer, mais pourquoi ?
J’ai regardé rétrospectivement tous ces dessins, pour y chercher une réponse.
Il s’avère qu’à part une exception, il s’agit toujours d’hommes et de femmes. Jamais de paysages, d’animaux, de natures mortes, de fleurs …
Les hommes, je sais pourquoi depuis longtemps. Le corps masculin me plait, rien de bien étonnant là -dedans, c’est même plutôt normal, pas besoin de vous faire un dessin 🙂
Mais les femmes …
J’ai bien peur d’y chercher quelque chose qui me manque … ma mère. Sous toutes ses formes, jeune, moins jeune, avec divers visages.
Ma mère est partie trop tôt, j’avais 12 ans. Je n’ai quasiment aucune image d’elle dans ma mémoire, si ce n’est celui qu’elle avait quand je l’ai vu mourir.
Le dessin est peut-être un moyen pour moi de la faire revivre, sous une forme idéale. Et par là , de m’incarner également, de me prouver sans cesse que moi je suis vivante.
Je ne sais pas si je suis en train d’y voir plus clair ou de pêter un plomb. Mais ça pourrait expliquer pourquoi le dessin prend une si grande importance pour moi … Je vais en faire sourire certains avec mes analyses psy à deux balles, mais tanpis, au point où j’en suis.
Je crois que je vais faire une petite pause pour digérer ça, parce que là , les vannes sont ouvertes et je ne contrôle plus rien.
Noon, en aucun cas je n’ai de sourire narquois…Je te comprends parfaitement.(même état d’esprit)Tu ne pêtes pas les plombs au contraire tu essaies d’analyser et c’est bien fait le.Toi par le dessin, moi par les écrits que j’ai commencé.Notre petite enfance nous influance toujours trop ??..Continue ainsi,si tu en ressens le besoin, tiens j’ai un livre à te prêter sur le dessin (1750/1850) je l’ai eu en cadeau et ai pensé à toi.je serai absente qques temps……je t’embrassefran