27 octobre 2008
flop
Voilà mes deux dernières petites aqua … que dire ….
Je suis vaguement satisfaite parce que je me sens enfin à l’aise avec ce medium, je n’ai plus d’appréhensions, je mouille, j’absorbe, j’ajoute des pigments, j’en retire … pour arriver à peu près au résultat que je souhaite.
C’est ridicule, j’attendais ce moment depuis si longtemps … et ça fait … flop.
Oui, ces images m’ennuient. C’est joli, au moins aussi joli que des cartes postales, c’est dire !
Mais qu’est-ce que ça dit ? Qu’est-ce ça raconte ? Qu’est-ce ça inspire ? Rien ! Le néant.
Pendant que je les réalise, je passe mon temps, je m’occupe les mains, je me vide la tête. Certes.
Mais cette façon de fonctionner devient insupportable.
Pendant combien de temps vais-je encore me lamenter sur mon incapacité ?!
Joli d’accord, mais moi, ce que je veux, c’est surprendre, intriguer, raconter, inviter, séduire … bref retenir l’attention avec mes images.
Le « réalisme » (entendez par là le travail autour de la réalité) est comme une addiction dont je n’arrive pas à me sortir. Inévitablement, j’y retombe. Inexorablement, je m’y réfugie.
Comment sortir de la prison dans laquelle je me suis moi-même enfermée ?
En s’autorisant à créer, à s’exprimer, bref… à se lâcher !Mais… le réalisme n’est pas une prison. C’est une ligne de départ.A telle preuve que les hyperréalistes sont probablement ceux qui ont ouvert les voies les plus troublantes, les plus infinies !Et si vous passiez à l’huile qui, par sa sensualité, invite généreusement à s’élever dans le sujet…Courage. La promesse est belle !Amitié
Merci pour votre soutien Gilles que je ne connais pas.C’est curieux, vous n’êtes pas le premier à me donner ces deux conseils : se lâcher et passer à l’huile.Pour le premier, j’y travaille mais le chemin est bien difficile. Pour le second, je le garde dans un petit coin de mémoire lorsque je sentirais que quelque chose de valable pourra sortir de moi.