29 octobre 2008
et si faire l’amour, c’était une oeuvre d’art …
… réflexion aussi sotte que grenue du matin.
Mais après tout, si l’on considère que, dans l’acte amoureux, chacun « utilise » l’autre (et lui-même) comme un medium dont il maitrise la technique, afin d’exprimer quelque chose, on en est pas très loin, non ?
A la nuance près que l’expression en question ne s’adresse qu’à un public extrêmement réduit (enfin, dans la grande majorité des cas bien entendu).
Et si la différence entre un artisan et un artiste, c’était que ce dernier entretient une relation amoureuse avec son medium. Ne dit-on pas que l’huile est sensuelle, que le papier aquarelle détrempé réagit comme une peau, que le fusain est suave ?
J’en reviens à ce que j’écrivais il y a une semaine : « Je suis désormais certaine que l’activité artistique est une activité corporelle, un mode d’expression corporelle à part entière. »
Comment ça je tourne en rond ?