21 octobre 2008
et maintenant ?
Mes errances m’ont emmenée bien loin, mes craintes étaient fondées.
Avant de me lancer, j’avais peur de ce que je pouvais trouver. Et bien voilà , j’ai trouvé.
Par des voies détournées, je prends conscience aujourd’hui d’un état de fait qui dure depuis 24 ans : dépression chronique, inhibitions exacerbées, fatigue intense, comportement marqué par l’échec, avec des hauts et des bas … tout ceci en raison d’un deuil qui n’est pas terminé, voire même pas accepté.
Ainsi, le dessin n’a rien à voir là -dedans, c’est juste un puissant révélateur.
Et maintenant ? Plusieurs possibilités :
– remettre le couvercle là -dessus pour éviter la souffrance … et continuer à souffrir
– prendre le taureau par les cornes, souffrir encore pour finir le travail et passer enfin à autre chose
Et le dessin dans tout ça ?
Arrêter ?
Poursuivre mais pour faire quoi : rester dans l’inhibition et continuer à faire des trucs pas dérangeants, bien propres, ou bien tenter d’ouvrir les vannes et d’activer la circulation extra-corporelle, comme le dit très justement Olivier de Sagazan ?
Mais à quel prix ?
Utiliser le dessin comme thérapie (rien que le mot me fait peur déjà ) ?
Là , ce soir, je n’en sais rien, je suis anesthésiée.
Bah voilà , le plus dur est fait. Le bout du tunnel est proche, et i la été assez long comme ça. Il est temps d’en sortir, lâche pas le morceau! 🙂