24 septembre 2008
La métamorphose
Après la tempête, le calme est revenu dans ma petite tête. J’y vois maintenant beaucoup, beaucoup plus clair. Je rend grâce à ceux qui m’ont aidé.
Tous mes centres d’intérêts récents ou plus anciens voire oubliés, convergent et prennent enfin un sens. Tout est cohérent, et ce tout, c’est moi, enfin, c’est Noon (le vrai moi), qui vient de voir le jour : tout ce que j’apprécie, moi et qui suscite mon imagination à moi, est une source d’inspiration et de création.
Bon, d’accord, j’ai l’air d’enfoncer une porte ouverte, mais jusqu’alors, je ne voyais pas les choses ainsi. Il y avait d’un côté, mes goûts divers et variés, et de l’autre la créativité, comme une boite noire, très attirante mais aussi très mystérieuse.
Je n’avais pas compris que mes goûts constituaient le carburant de ma créativité, qu’il me suffisait de me laisser aller à mes goûts pour libérer mon imagination. Il m’a suffit de réaliser cette « connexion » pour que toute tension, toute peur s’évanouisse.
Cette découverte me remplit de joie et d’excitation. C’est le délicieux début de quelque chose de nouveau, un peu comme lorsqu’on tombe amoureux.
J’ai trouvé le nord de ma boussole, je vais pouvoir avancer. La métamorphose a commencé !
J’ose montrer quelques timides dessins, fruits de mon imagination, de ma rêverie et du plaisir de dessiner, de chercher des formes. Soyez indulgents, ces dessins n’existent que pour me prouver que je peux dessiner librement.
Parallèlement, je plonge dans mes goûts et je commence par en dresser une liste non exhaustive :
Рcalligraphie m̩di̩vale, enluminure, entrelacs
Рch̢teaux et ̩glises, de pr̩f̩rence ancien et en ruine
Рcostumes anciens, drap̩s
Рl̩gendes, mythologies, h̩ros
Рbijoux anciens, pierres pr̩cieuses, gemmes
Рpr̩noms anciens, myst̩rieux
Рarbres, plantes, en particulier les feuilles aux formes int̩ressantes
– les couleurs sombres, profondes
– la pierre, le bois, l’eau
– les paysages gigantesques (mer, lande, montagne)
– les animaux imaginaires, les statues
Tout ceci, à la base très réel, va me servir de fondation pour construire mon univers imaginaire. Je ne sais pas ce que je vais dessiner, ni à quel rythme, mais peu importe. Je n’ai qu’une envie, c’est me laisser porter par ce qui me plait et d’arriver à en tirer des dessins. Et tout en continuant à mener une vie quotidienne tout à fait normale !
Cette dualité qui me paraissait inconcevable il y a encore une semaine me semble désormais évidente.
Ce nom désigne maintenant quelqu’un. Et ce quelqu’un a un emblème réalisé il y a quelque mois, sans savoir à l’époque ce qu’il pouvait signifier :
Par ailleurs, cette libération m’a permis de passer le cap de la page blanche pour Proserpine et Pluton. Les personnages sont grossièrement en place. Maintenant qu’il est commencé, je sais que ce dessin sera fini un jour.
Et pour finir, le petit dessin commencé ce soir :
