27 août 2008
Victoires
Première victoire : les habitudes reviennent vite. C’est le signe du « métier » qui rentre.
Deuxième victoire : je sais que l’essentiel est fait et réussi. Pourquoi ? Parce que l’analyse préalable du dessin m’a permis d’y déceler l’essentiel, les éléments qui guident le regard et rendent le sujet attrayant. Autrement dit, la composition.
Cette analyse m’a servi de guide. Je n’ai pas commencé le dessin par l’aigle ou les drapés, ce n’est pas un hasard. J’ai suivi le fil conducteur du dessin, là où se situe l’essentiel.
Le reste est un écrin, qui ne doit pas faire concurrence. C’est le seul point sur lequel il faut être vigilant.
Je sais maintenant que la composition soutient la réalisation et qu’elle est un gage de réussite. Je l’ai déjà touché du doigt avec l’abbaye de Maubuisson, mais là , ça se confirme. Et je sais aussi que tout mon travail d’étude, d’analyse sur les tableaux anciens est en train de porter ses fruits.
Et je prends toujours autant de plaisir à dessiner le corps humain.